• Excusez-moi, je sens ma santé se dégrader et mon moral baisser.

    « Pourtant, comme vous pouvez le constater, je fournis énormément d'efforts pour me surmonter et surtout pour surmonter mon Mal ».

    Mais ici, je sens de plus en plus mes jambes qui m'Abandonnent, mon bras droit, ma main qui s'Endorment.
    J'essaie de souffrir en Silence, mais il ne m'est point facile !

    Les piqûres faites ce lundi m'ont épuisée, je me sens faible, ma tête me tourne, je dors... je dors...

    J'essaie de cacher mon mal "le plus souvent possible" face à mes proches (je fais semblant que tout va bien) aussi à Bernard qui me soutient Tellement, je ne puis toujours me plaindre, j'essaie vaille que vaille de le suivre du mieux que je le peux. Mais... parfois... je n'y arrive plus !! Et je ne veux lui montrer.

    Il m'aime, je l'aime.
    Et j'ai peur qu'un jour je devienne son « Boulet » de vieillesse. Une femme qu'il devra traîner derrière lui ou bien devant dans une chaise.
    Oui, j'ai Peur !

    Seulement, je ferai tout mon possible pour que cela arrive le plus tard possible, on a tellement envie de créer des choses ensemble.
    (Non non, plus un Bébé ! rire entre deux, ça fait du bien).

    Je ne sais même pas le genre de piqûres que ce docteur m'administre, si bien que je ne peux en discuter avec d'autres spécialistes.
    Après mon opération j'en faisais « une ».
    Quelques mois plus tard « deux ».
    Maintenant, 1 an « trois, voire quatre » !! 

    Je ne vous dis pas, mais quand il m'enfonce ses piqûres dans la colonne, de chaque côté de mes hanches, dans le haut de la nuque et à mi-dos, a chaque fois, je ne lui dis rien, je fais la forte... mais j'en sors... sans mot dire... en pleurant.

    Après un petit repos Forcé... je fournis un dernier « effort », je reprends ma voiture, je roule plus de 26 kilomètres et m'écroule,

     

    ... dans le lit durant 3 jours.

    (Heureusement que je suis accompagnée par Bernard ! Seulement lui ne peut conduire, pas de permis).




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    L'intemporel.

    " Un jour, l'Homme a attaché le temps à une chaîne.
    Il le mit dans sa poche en le consultant de temps en temps.

    Puis, il voulut le temps enchaîné à son poignet, croyant l'apprivoiser et le dominer.

    Mais, c'est le temps qui emprisonna l'homme !!

    Il désapprit ce que le soleil lui avait appris.
    Et c'est ainsi qu'il fut prisonnier du Temps.

    Mais le temps ainsi attaché à son poignet, enfermé dans les Horloges, se mit à tourner en rond comme dans une cage. On lui mit des chiffres pour ne pas le perdre. C'est ce que l'homme croyait !!

    Il finit par courir après lui, celui, bien sûr, qu'il avait enchaîné. L'autre n'avait pas bougé, il était là à attendre et il voyait l'homme passer devant lui en courant sans le regarder, sans s'arrêter pour tenter de le voir puisqu'il avait les yeux fixés sur son poignet.

    Il poursuivait l'autre temps, celui qu'il avait inventé, un temps aveugle, cruel, remplaçable, un monstre enragé, virtuel, qui finit par le tuer.

    C'est ainsi que l'Homme est devenu mortel.

    Avant il s'endormait pour mourir en prenant le « temps », se laissant bercer avec lui sans frayeur, de l'autre côté de la vie."

    (Extrait de l'ouvrage « Les dames de nage » de Bernard Giraudeau.)


    Toujours courir après le temps, alors qu'il est si gai parfois de pouvoir prendre son temps. Seulement, dans la vie de tous les jours, avec tout ce que l'on nous demande à faire, boulot, enfants, maison, jardin, ...
    Nous n'avons presque plus le temps de prendre notre temps !!


    Et le Temps s'écoule, s'envole... s'écroule.




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  • (Photo et dessin Perso saxo)




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  • C L I C   I C I !

    ... les moeurs !


















    Ambiance douce , musique discrète, détente...

    Pour débuter un ETE  tout en beauté.

     

     


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  • Des pages ...
    ... et des pages d'écritures, j'ai déjà fournies ici sur ce blog.
    Parfois, je me dis que je ferais bien d'arrêter, de me relire, ... de réfléchir.

    Réfléchir à ce temps qui est passé, aux rencontres que J'ai pu avoir, à toute l'évolution, "Mon évolution", même si remplie de fortes émotions.

    Seulement par ces temps de pluies, l'encre n'en finit pas de couler, mon stylo ne veut s'arrêter...

    Ecrire...
    Ecrire...
    ... et encore écrire.


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