• ...Pleurer !!

    Comment est-il possible de pouvoir pleurer autant que je le fais ??
    Depuis plus d'un an, j'ai déjà versé plus d'un lac de larmes, tantôt froides, tantôt chaudes.
    Toutes « ces larmes » en font déborder les océans.
    Voilà pourquoi il y a tant et tant d'inondations !!

    Vous avez compris... c'est de « ma faute »... comme toujours... de « ma faute » !!
    Cependant je n'y puis rien !! ...

    Tout mon entourage est contre moi, ils ne veulent plus me comprendre, je suis comme ils disent « stupide, folle, insensée, insatisfaite, instable... » Brefff !! Toute une panoplie de mots qui mettent le moral à « plus que moins, que Zéro ». C'est pour vous dire !!!
    Déjà, je me sens diminuée avec mon état de santé, et tous ces mots...Pfffff...
    Alors je me cache, me cache, ...me terre, m'enferme, m'isole, pour que l'on ne puisse plus voir que je « pleure ».
    Mes yeux ne sont plus ce qu'ils étaient, pétillants, lumineux, heureux.
    Cependant, dans mon regard différent des miens  « ma famille ». Ils sont mélangés : de vert de bleu de brun...oui mes yeux sont partagés de toutes ces couleurs.

    Beaucoup de personnes lorsqu'elles me regardent, me disent que mon regard en dit long !!
    - On voit quand il est Gai
    - On voit quand il est Triste
    - On voit quand il est Amoureux...

    Ce regard c'est le mien, je le garde, même rempli de larmes.


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  • « Effrayante Réalité ».


    Hier tranquillement je suis partie en ville, j'avais rendez-vous avec ma « psy ». Pas énervée du tout, du contraire, j'avais besoin de parler, de m'exprimer .Tellement de choses se sont passées pour moi ces derniers jours. Comme vous pouvez l'avoir lu dans mes textes.

    Tout en allant, ceinture de sécurité mise, suis prudente !! Respect des limitations de vitesse et pourtant.....
    Inconsciemment, tout en ayant bien regardé à gauche et à droite si aucuns véhicules n'arrivaient, je ne me suis pas arrêtée au carrefour, malgré le Stop !!

    Qu'est ce qu'il m'a prit je n'en sais rien, j'ai continué ma route tout simplement. Jamais je n'avais cela auparavant mais pourquoi ce jour ?? 
    Continuant mon chemin, soudain, j'entends des sirènes...je me suis dit encore eu un accident, sans plus ...

    Deux motards me suivaient, lumières allumées, toutes sirènes hurlantes, me sommant de me mettre sur le côté, je me demandais ce qu'il m'arrivait ? Qu'avais-je donc fait ? Je ne roulais pas vite et puis oui « j'ai réfléchi », je n'ai pas respecté le Stop !!

    Prise de panique sortant de mon véhicule, tremblante de peur, ....un des agents très fâché, en colère... et moi seule... je tremblais encore plus fort.
    Me regardant méchamment me dit : vous, vous avez bu !
    - Moi : non monsieur l'agent
    - Lui : si, ne me dites pas le contraire.
    Déjà il avait demandé à son collègue d'appeler un combi...Qu'est ce qu'il allait m'arriver ? Il allait m'arrêter ? Peur, tremblement, angoisse, spasme.....
    L'autre plus calme, me dit : juré moi que vous n'avez pas bu.
    - Moi : non, je n'ai rien bu du tout.
    - Lui : je peux faire vous faire un test ?
    - Moi : oui tout ce que vous voulez.
    - Lui : Regarder moi, me dit' il devant et parler moi, « voulait sentir mon haleine ».

    Perturbée, je pleurais ...j'étais perdue, j'allais m'effondrer là ainsi devant eux, quand le premier motard me cria :
    - pas de grimace avec moi !
    - papiers du véhicule, permis, carte d'identité, m'ordonna t'il.
    Comme-ci j'avais tué quelqu'un.
    Je n'avais jamais eu de procès, contrôles, et ce depuis 22ans de conduite. Et là je me suis retrouvée comme une criminelle.

    Les papiers étant en ordre (toujours), il me sermonna et dit à son collègue, ça va tu peux laisser tomber, le combi. C'est bon madame, vous vous en tirez bien, se sera une amende de 100 euros à payer par la poste.

    Et dire qu'il y en a qui roulent à des vitesses, doublent là où ils ne doivent, en état d'ivresse, et tout ceux là, on ne les arrête jamais.

    Heureusement que j'avais rendez-vous avec ma psy, là j'ai pu pleuré , me laisser aller.Moi si fragile en ce moment !!






     


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  • Hier j'étais sur un univers rempli de désespoir...

    Une seule chose me trottait dans la tête, « le suicide ».

    Après les maintes et maintes critiques et insultes des miens hier soir,(parce qu'ils ne veulent plus me comprendre), prise alors d'un coup de folie, je me suis lancée, cœur et âme perdue dans mon auto, et je me suis mise à conduire, sans vraiment savoir, comment j'allais m'y prendre.
    Une seule solution, les carrières.

    Mais avant j'avais pris la peine, de mettre des messages d'appels au secours sur « msn » à Topo' sans savoir s'il y était à ce moment.
    Arrivée pas très loin de ma psy, je m'étais arrêtée en pensant lui demander de l'aide !!

    A ce moment mon Gsm s'est mis à sonner, une seule personne pouvait s'intéresser à mon sort, oui, c'était Bernard. Il essaya en vain de me calmer un peu, il venait à mon secours, cent mètres me séparait de lui et de ma psy.
    Je ne pouvais plus conduire de toute façon, je n'y voyais plus et de plus je tremblais, tremblais,... j'étais terrorisée, mais déterminée.

    Tout en me parlant via son Gsm, il arriva, il me prit dans ces bras, il en était désemparé.(Je ne voulais pas lui faire de la peine). Seules ces paroles me firent convaincre de reculer mon geste.
    Il voulait comprendre, mais je ne savais parler,...

    Après trois heures de parler, de dires, d'écoute,... je décidai de retourner chez moi en lui promettant de ne pas faire ce « geste ».
    On est ici dans une région où il n'est pas possible de trouver un hôtel si tard, sinon je ne serais pas retournée chez moi.

    Mais pensez-vous  qu'une seule personne s'était inquiétée de mon absence subite ?

    Et bien NON !!
     

    Tous dormaient tranquillement et, si je m'étais « suicidée », ils ne s'en seraient même pas rendu compte, vous vous imaginez !!

    J'ai pu revoir Bernard ce jour, et cela m'a redonné du courage.
    Mais jusqu'à Quand ??



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  • Que de vent, que de vent !!

    La "capitaine", n'a plus la force de tenir les amarres, elle est perdue dans le brouillard du matin, elle est hors du monde, elle ne voit plus en elle, du fond de son cœur elle souffre, elle crie...mais personne au milieu de cette mer n'entends ses cris, son désarroi, elle n'arrive plus à parler, elle est comme un spectre qui erre...
    Elle est esclave de ces démons.
    Les matins, les jours, les soirs, les nuits...elle est lasse, elle voudrait sortir de cet enfer. Mais les voiles de son bateau sont déchirées et ne veulent se reconstruire.

    Elle a des talents, mais ne sait répandre ses trésors qui sont à fond de cale. Ces hallucinations sont nombreuses, on dirait que l'horloge interne de sa vie s'est arrêtée, et que les aiguilles du temps veulent refaire marche arrière.

    La "capitaine" dans cet océan tourmenté, ne voit que la mort, le néant.....

    Le chant des vagues, font couler encore plus ces larmes.

    Elle est vidée de toutes ces facultés et n'entrevoit que les difficultés.




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  • On vous promet, On vous promet.....

    De belles paroles en l'air !! Qui croire encore ici sur cette terre ?
    Je me rends bien compte à présent que tout ce que j'ai vécu pour l'instant et notamment cette dernière année, n'est pour moi rien de bien. Entre tous mes problèmes de santé, une vie qui ne m'est plus acquise. Des docteurs qui essaient en vain petit à petit, de me faire comprendre que je ne pourrai plus rien faire, et puis on a la promesse des « hauts gradés » bourgmestre échevins, etc.... de vous trouvé un travail a votre convenance, et puis tout cela ne deviens plus que « bobard »....de belles promesses en l'air.

    Oui j'ai compris beaucoup de choses en rien de temps, et mon cœur me fait mal, je suis mal.

    Jamais plus je ne me retrouverai sur le marché de l'emploi, on me laisse là, comme un rien, moi femme qui depuis 25 ans ai tout fait pour servir à cette société de « merde », des heures à travailler pour pas un sou tout cela car j'étais fier de ce que je faisais.
    Et voilà tout le remerciement !!!
    Alors de cette société de « merde » je n'en veux plus, j'en ai marre et je vais me tailler, dans un monde meilleur, où là, peut être y trouverais-je ma voie, mon bonheur. On a jamais vu un mort revenir, c'est que la haut on doit s'y sentir bien.

    Oui je suis déboussolée, mais je ne peux plus m'adresser à ma famille et amis, ne vivent pas ma situation, ne me comprennent pas.
    Alors c'est ici que je me permets d'évacuer toutes mes angoisses, mon stress.....si seulement, on pouvait m'aider ? Je ne demande rien grand chose, un peu de bonheur et d'espoir.
    Et de l'aide morale.

    Détresse , « grande détresse ».



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