• "J'ai enfin réussi à boire quelques cuillérées de soupe.
    Le médecin me dit une fois de plus que, dès que je pourrai boire, je pourrai rentrer à LA MAISON !
    (peut-être que boire quelque chose de tiède est plus facile que du froid).
    Je me dis que mercredi ou jeudi... Ouiiiiiiii !
    Après, il faudra encore quelques semaines à manger sous forme liquide uniquement.
    Mais je serai chez moi !

    Bernard Topo-intérim me lit tous vos messages, par téléphone.
    Cela me touche vraiment, tous vos souhaits de guérison.
    Merci. Merci. Je vous embrasse."

    LUNDI 14 H 30


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  • "Dimanche. 15 heures. Visites.
    J'ai réussi à descendre jusqu'à la cafétaria de l'hôpital.
    C'est la première fois.
    Je n'ai plus mal.
    Sauf quand je bois... Comme si la gorgée hésitait à descendre ou remonter.
    Comme un noeud douloureux.
    ... alors, manger...
    Impossible...
    Je recommence à rire..."


    2 commentaires

  • "Allez ! Ca va un petit peu mieux...
    J'ai moins mal et je commence à boire un petit peu.
    Si je parviens à manger, lundi, je sortirai.
    Ca me donne du courage...
    ... et je n'ai pas subi de radiographie
    et surtout le grand verre d'eau obligatoire avant..."

    [samedi après-midi, par téléphone.]


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  • "Je n'arrive toujours pas à boire, cela me fait trop mal, à la moindre petite gorgée.
    Manger, encore moins. Je vais fondre, moi qui ne suis déjà pas grosse.
    Je parviens à me lever mais je ne vais pas bien loin, même avec l'aide de mon mari.

    Le chirurgien m'a dit qu'il y avait eu un oedème lors de l'opération.
    Il devrait se résorber.
    Demain, radiographie (encore !) si ça ne va pas mieux.
    Mais pour ça je dois boire absolument avant.
    C'était horrible, jeudi, ça.

    Aujourd'hui, j'ai moins mal, c'est déjà ça.

    J'en ai marre d'être à l'hôpital.
    (Et dire que si je parviens à boire et manger,
    JE PEUX SORTIR !!!
    Mais j'y arrive pas !!!)

    J'ai envie de pleurer..."


    (vendredi, 19 heures, pendant les visites)


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  • "C'était l'enfer toute la journée durant.
    ... Déjà, la nuit n'avait pas été géniale.
    Mais, de 9 h du matin à 4 heures de l'après-midi,
    j'ai souffert le martyr. A en pleurer.
    On m'a enfon proposé une piqure "miracle"
    (je n'avais pas osé le demander, je ne savais pas non plus qu'on pouvait le demander)
    Un quart d'heure plus tard, je retrouvais le paradis.
    Si la douleur revient pendant la nuit,
    j'ai encore droit au produit "miracle"...
    Je ne mange pas, vous le pensez bien.
    Boire me fait mal.
    Je suis fatiguée."


    (au téléphone avec Bernard TOPO, 17 h 50,
    dix minutes avant qu'il commence son cours du soir)



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