• Le fil se casse, ma santé se détériore.

    Plus du tout de compréhension ici, je ne suis plus que l'ombre qui plane sur la maison. Pas d'aide n'ai-je de leur part. Et moi qui, si vous pouviez voir mon passé, me suis toujours coupée en quatre pour eux, c'est normal je suis leur maman.
    Oh ce n'est pas que je veuille me vanter, du tout cela n'est pas mon genre !!
    J'ai été le genre taiseuse, je pleurais seule dans mon coin et, pour compenser le tout, je me lançais à toutes tâches diverses pour me faire voir et y récolter un compliment, mais rien il n'en était rien...

    Et tout cela, je ne m'en suis aperçue que lorsque je me suis trouvée immobilisée et contrainte à ne plus travailler, cela les ennuie. Je suis trop dans leurs jambes.
    Et c'est ça que je ne comprends pas ??

    Je ne les jamais frappés, ni privés de quoi que se soit, à l'école j'ai passé des soirées entières à les aider (recherche de documents, mise en page de leur cahier...10/ 10 ) Et ils en étaient si fiers. Tous les profs me félicitaient pour leur comportement et de la façon que je les éduquais, ils me disaient que j'étais une maman exemplaire et qu'ils avaient de la chance de tant d'amour que je leur portais.

    Pas plus tard qu'hier, mon fils me crie dessus car je ne vais pas bien, parce que j'ai mal !! Ou, ce matin, m'envoie des messages violents car je ne vais pas le rechercher au pas de son école (il y a un bus juste en face !).
    Ma fille me dit "Tu es toujours malade !" ou parle à son père et frère : "Z'avez vu la mère, pff, elle fait des grimaces, elle mange comme un oiseau !"...etc etc..et j'en passe...

    Pourquoi me font-ils cela ?? Pourquoi ??

    Vous ne pouvez savoir comme je souffre, et moi qui les aime si fort. 
    Et, depuis que j'essaie de prendre des résolutions positives, c'est encore pire, ça leur déplait.
    N'ai-je pas droit moi aussi à du bonheur...quel qu'il soit ?

    Une maman doit-elle souffrir toute sa vie ?

    Non, je crois tout simplement qu'ils croyaient qu'une maman est « bonne à tout faire » et à leur service jour et nuit.
    Mais bon dieu !! Ils sont adultes !!
    Suis-je donc une « mauvaise » Mère ??

    Alors je ne dois plus être de ce bas monde, si telle  est leur opinion.






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  • En ce jour d'Epiphanie" ...

    Trop de remous pour pouvoir manger la galette,

    Je ne serai pas "la reine" !!



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  • Suis pas bien.

    C'est toujours pareil, à chaque fois que l'envie me prends de m'amuser et bien oui le lendemain je suis « malade » !!
    On est que le 6 janvier et déjà je me suis tapée deux jours de lit. Un jour après l'an nouveau et un ce jour.
    Pfff...tout cela parce que je mange un peu !!

    Par exemple hier : je n'ai pas déjeuné, je n'ai pas diné, j'ai juste mangé trois toast avec un peu de fromage, tout cela car non seulement je n'ai pas faim, je n'en ressens pas le besoin, et de plus au soir j'étais conviée à un repas. Donc je devais faire honneur !!

    Rien de bien gras, chicons braisés, petite salade composée, un petit bout de rôti (je n'aime plus la viande) et un soupçon de sauce champignons, accompagné de vin. Et un petit alcool par la suite. On ne peut pas dire que j'ai exagéré ??  
    Et ce jour mon estomac me fait défaut, de plus je ne sais vomir, et tout reste là !!
    Je suis abattue, comme grippée...
     
    ... et toujours cet interminable  « mal de dos » qui me lasse, je n'ai plus le choix demain direction l'hôpital pour voir le médecin, j'ai besoin de piqûres. Ma jambe se rendort, elle s'affaisse...
    Et là de nouveau, suite aux soldes, que je me suis accordées de "faire", pour me distraire !!

    Vraiment je crois que je vais re-sombrer dans la dépression.
    Comment encore vivre convenablement si je ne puis plus manger ni me promener ??



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  • Dépression= Questions.

    Que fais-je ici sur cette terre, qui m'enlace dans des sables mouvants, cette terre qui m'enfonce de plus en plus, au lieu de me remonter en surface ?
    Pourquoi un mal intérieur habite mes pensées ? Ma vie n'est que maux et tourments.
    Comment se fait t'il que je suis venue sur terre juste pour pleurer, qu'est la vie ?

    Quoi ? Pourquoi je me pose pleins de questions !! : Parce que je suis mal, je veux que l'on me laisse vivre, que l'on me comprenne, que l'on m'accepte telle que je suis, que l'on arrête de me critiquer, que l'on me laisse devenir celle que je suis réellement, que l'on ne m'étouffe plus, que l'on m'aime, ....

    Pourquoi je me sens si inutile, que l'on me laisse choir dans le travail ?
    Que vais-je devenir ? Vais-je ainsi être mal tout le restant de mon existence ? Si je puis encore concevoir une existence !!
    Pourquoi je mange plus !! J'arrive plus !!
    Pourquoi je ne puis être heureuse, et que je suis encore là ?
    Que faut-il faire pour que tout tourne rond, je ne trouve pas, qui peut m'aider ?

    Tant de « pourquoi »et aucunes réponses.... Je tourne et retourne tout cela depuis des mois dans ma tête, et elle me tourne et me déboussole.
    Alors pourquoi je reste...Dieu seul le sait ! Ma place, sera-t-elle en enfer ou au paradis ? Là aussi je ne saurai « pourquoi je suis morte »

    Parce que j'aurai plus le courage de vivre,...de résister,...je suis : épuisée, épuisée, épuisée...

    Le monde extérieur ne veut plus m'entendre.

    Une seule personne aurait pu m'aider, mais de nouveau : pourquoi est t'elle morte ?

    Tant de « pourquoi » que je me dis que ma vie n'est faite que de POURQUOI......sans réponses.





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  • La Musique.

    Cet
    te musique qui adoucit les « Mœurs »
    Avant dans mes moments de mélancolie, je recherchais refuge dans la musique, et c'est avec mon instrument que je le trouvais, je me mettais des demi-heures entières à Jouer, Jouer.....pour Oublier, m'Evader, me Délasser...

    Tout le reste m'importait peu !!

    Je prenais plaisir à enfourner l'embouchure, à presser mes lèvres contre le bec de mon saxophone, pendant que mes doigts cherchaient vainement les touches, les clés,... j'éveillais en moi une sorte de rêve : un calme intérieur y ressurgissait. 
    J'étais bien,... sereine,... décontractée.

    Depuis maintenant un an, je ne peux plus trouver là !! ce refuge, car l'instrument m'a été déconseillé. Cependant, je me suis enfermée « ici » à l' »ordi »,  je m'y suis initiée et j'y ai fais mon petit monde.
    Un monde, où je peux y passer des heures et des heures, avec le « casque » sur les oreilles, j'écoute, j'écris, je rêve... et toute une mélopée de mots y surgit, un peu comme avec mon saxe.

    La musique commence là, où s'arrêtent les mots, elle me caresse l'âme, puis, soudainement, les mots refont surface.

    Et c'est dans ces silences que je me « mure ».


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