.
LES SIX " CRIMES IMAGINAIRES " LES PLUS COURANTS
Un thérapeute constate parfois qu'une personne se sent coupable d'un ou plusieurs crimes imaginaires. Ces crimes, qu'il n'a pas commis, sont souvent fondés sur des auto-accusations erronées et des messages destructeurs provenant de ses parents. Elle se punit comme si ces crimes étaient réels.
1. Surpasser les membres de sa famille
Se sentir coupable de dépasser un de ses proches, par exemple se sentir heureux alors que sa mère est dépressive. Se sentir heureux alors que sont entourage, frères, sœurs, ...autres ne l'est pas.
Le sentiment de culpabilité des gens dépend de la réaction de ses parents à sa réussite. S'ils en sont contrariés ou si leur vie est une suite d'échecs, il pensera que c'est de sa faute et il sabotera sa propre vie avec d'autant plus d'énergie.
2. Être un fardeau
Il est vrai que je me sens un fardeau pour ma famille étant donné que je n'ai plus d'utilité dans ma vie, du fait que je ne puisse plus tout faire ici dans mon ménage. Et du fait que le rapport d'argent est moindre. Je me sens inférieure.
Pourtant, je ne suis en rien responsable, ce n'est pas de ma faute ce qu'il m'est arrivé.
3. Voler l'amour de ses parents
Ma mère à toujours fait de moi un peu son idole, car moi seule tenait mon couple et que moi seule organise des réunions de famille. Donc son amour pour moi a été plus fort que pour les autres, d'où son étouffement permanent à mon égard. J'ai l'impression que si je fais un écart, je vais la trahir.
D'où, encore une culpabilité de ma part.
(De ce fait ma sœur a toujours été jalouse de moi... je n'ai pas voulu ça !!! Je n'en ai qu'une.)
4. Abandonner ses parents
Ce crime imaginaire est le fait de devenir indépendant, d'avoir ses propres opinions et de se séparer de ses parents, physiquement et émotionnellement. Certains parents, en se plaignant et en jouant aux martyrs, font comprendre à leur enfant qui devient indépendant, qu'il fait preuve de cruauté. Ils s'attendent à ce qu'il prenne soin d'eux et ne les quitte jamais.
« -Si on a de tels parents, on peut se sentir affreusement coupable et se punir en sabotant sa vie pour expier ce soi-disant crime d'avoir abandonné ses parents. »
C'est le genre de parents que j'ai (ma mère surtout).
5. Trahir les siens
Une personne se sent coupable de ce crime si elle a déçu les espoirs et les attentes de ses parents. Elle a enfreint les règles familiales en ayant des opinions différentes ou en choisissant un métier à l'opposé de celui qu'auraient espéré ses parents. Ceux-ci sont déçus de ce qu'est devenu leur enfant réel par rapport à l'enfant dont ils rêvaient.
La manière la plus fréquente de trahir les siens est de se montrer critique envers eux. Certains parents refusent toute critique, ou en sont bouleversés, alors qu'après tout ils ne sont pas parfaits et sont critiquables. Même devenu adulte, l'enfant n'ose pas admettre les défauts de ses parents, casser leur image idéalisée.
« Commencer une relation d'aide ou une thérapie semble pour certains une trahison à l'égard de leurs parents : ils ont du mal à reconnaître que ceux-ci ont parfois mal agi envers eux. »
6. Être fondamentalement mauvais
Certains parents voudraient que leur enfant soit parfait, avant même qu'il ait grandi. Un enfant de trois ans qui laisse tomber une assiette s'entend dire qu'il est méchant, alors qu'il est seulement maladroit. Lorsque ces remarques dévalorisantes sont répétées durant des années, l'enfant en conclut qu'il est réellement et foncièrement mauvais. Plus un enfant est négligé affectivement, mal traité physiquement, plus il est convaincu qu'il n'est pas aimé parce qu'il n'est pas digne de l'être. Un enfant serait terrifié d'admettre que ses parents sont psychologiquement perturbés, il prend donc tout le blâme sur lui.
Il est possible qu'une personne se sente coupable de plusieurs crimes imaginaires à la fois.
« La thérapeute fait tout pour que je devienne consciente de ces fausses culpabilités jusqu'alors inconscientes, ce qui est complexe et demande du temps. Ce n'est qu'en comprenant peu à peu ce qui m'est arrivé enfant, que je pourrai comprendre ses crimes imaginaires et, par conséquent, m'en absoudre. »
Au fur et à mesure que se relâchera l'emprise de ses sentiments de culpabilité, les conduites d'échec, d'autopunition, de sabotage du succès et d'inaptitude au bonheur régresseront d'autant. Si je ne doit pas m'attendre à une transformation rapide ou facile, je dois cependant m'assuré qu'avec le temps, le changement s'opèrera.
« Se libérer de la " fausse " culpabilité est un processus de longue haleine, mais la récompense est grande, puisqu'il s'agit de la liberté d'être soi-même ».
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>
</o:p>
dans sa tête, le corps en patti.D'où divers "maux" vous envahi.