Tout ce que vous avez toujours voulu savoir
sur Sainte-Cécile
sans jamais oser me le demander !
Vierge et martyre comme il se doit, Cécile aurait vécu à l'aube du IIIe siècle. Son histoire relève de la légende, car les Actes qui racontent sa vie n'ont aucune valeur historique.
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Selon la tradition donc, Cécile était fiancée à un jeune homme nommé Valérien, qu'elle épousa. Au soir de ses noces cependant, elle annonça sans rire à son mari qu'un ange veillait sur sa virginité et que donc c'était bernique pour la bagatelle.
Comme le jeune marié ne voyait pas l'ange en question, elle lui expliqua qu'il ne lui apparaîtrait que quand il aurait reçu le baptème; ce qu'il fit, avec un succès qui dut le consoler de cette chasteté forcée, bientôt imité par son beau-frère Tiburce.
Ces conversions n'eurent pas l'heur de plaire au préfet de Rome, le méchant Almachius, qui fit arrêter et supplicier les deux hommes. Cécile, veuve ainsi prématurément, fut seulement séquestrée dans sa maison. Las ! Au lieu de profiter paisiblement de sa pension de survie, ne voilà-t-il pas qu'elle reçut chez elle le pape Urbain, qui se mit à y baptiser à tire-larigot ?
Les ennuis recommencèrent et, comme elle refusait de sacrifier aux dieux romains, Almachius la condamna à être ébouillantée dans son bain. C'était mal connaître la résistance des vierges du temps, car Cécile sortit indemne de l'épreuve. Il la fit alors décapiter; mais le bourreau s'y reprit à trois fois sans y arriver. Cependant, comme le cou mal tranché était bien entamé, la malheureuse enfant finit par mourir, au bout de trois jours d'agonie supportés avec la grandeur d'âme que l'on devine, non sans avoir pensé à léguer sa maison au pape Urbain.
Rien dans tout ceci ne montre un quelconque intérêt de Cécile pour la musique ni ne justifie de son patronage; il se dit seulement que, tandis que les musiciens jouaient à son mariage, la jeune fille chantait en son cœur les louanges de Dieu ! Cette image de Cécile musicienne ne date pas des premiers temps de son culte, où l'iconographie la représentait avec un bouquet de roses et une épée, sans instrument de musique.
Que cela n'empêche pas pour autant tous les musiciens de "trompetter" ce jour en son honneur ! Que cela n'empêche pas les luthiers de mieux "luthiner" aujourd'hui leurs instruments ! Que cela n'empêche pas les compositeurs de "décomposer" note par note leurs plus belles mélodies du 22 novembre !
Dans notre région, Sainte Cécile est fêtée en fanfare et croyez-moi ! bien plus qu'un jour !!
Et que la musique demeure ; car elle nous détend, nous fait tant de bien, nous aide à nous évader et, paraît-il, nous adoucit les moeurs.
je vais de ce pas jouer quelques airs de "saxophone"en son honneur