• En ce dimanche qui est une journée dominicale...


    J'aimerais me retrouver dans les bras d'une mère dite « sainte » et pouvoir me laisser aller à pleurer, et pourquoi pas redevenir un tout petit enfant et savoir tout ce que je sais de la vie et pouvoir la recommencer sur de meilleures bases.

    Bercée dans ces bras tendres que je n'ai jamais connus, je voudrais réapprendre à vivre, à sourire.

    Pardonnez moi mes péchés et pardonnez à ceux qui me font du mal.
    J'ai déjà tellement donné dans ma vie que je pense que je n'ai rien, NON... rien à me reprocher, sans me vanter, du contraire et, croyez bien, je suis une femme très croyante, même si je ne vais pas vous voir tous les dimanches à votre messe.

    Tout ce que je souhaite maintenant, c'est un peu d'Amour et de Compassion, chose que "je n'ai jamais connu".

    Toute ma vie je me suis battue,
    - autant pour mon enfant malade,
    - autant pour nos problèmes financiers,
    - autant pour toutes les fêtes que j'ai pu organiser
    - autant pour l'aide que j'ai toujours voulu porter à mes frères et sœurs
    - autant pour toutes mes maladies, très difficiles à gérer....
    Seulement, maintenant, j'ai besoin d'aide et tout le monde me laisse choir !! (famille)

    Voilà mes difficultés, OUI, encore des "difficultés".



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    Je suis retournée aujourd'hui dans la petite école du village, cette école qui m'a vue naitre et grandir, cette école où mes enfants ont grandit aussi, ont apprit, se sont amusés, cette école à 200 mètres de chez moi.

    « Ecole des pensées »


    Des pensées qui me resteront gravées toute ma vie, « remplies » de beaux souvenirs.
    - Que se soit dans ma petite enfance,
    - Que se soit avec les joies de mes enfants (fêtes diverses : Saint Nicolas, Noël, fêtes des  Mères, Pères, Fêtes scolaire, souper....) : que des bons moments.
    - Que se soit dans mon travail que j'ai réalisé.

    "Tous ces moments de p'tit bonheur resteront gravés dans mon cœur."

    Il est vrai que je n'y avais pas beaucoup mis les pieds cette année scolaire, non car j'en avais trop gros sur le cœur...voir tout mes petits bouts, ils me manquaient.
    Ce jour, pour une fois, je n'ai pas pleuré en rentrant chez moi, non. Je parviens à accepter.

    Après une année entière, j'ai compris que je devais « tourner les pages » de cette vie.

    Seulement je dois en ouvrir une autre ?
    Mais laquelle ?
    Pas encore d'idées sur mon "Devenir".


    Pas encore...




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  • Raphaël... "Les petits Bateaux"


    Le temps qui passe nous dévisage

    Et puis nous casse.

    Pourquoi tu restes pas avec moi .....??


    Et un autre jour s'en va...

    Tourne et tourne et ne s'arrête pas

    Et un autre jour s'en va....




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  • Hier, j'étais un peu « chiffon ».

    Pleins de mauvais souvenirs me sont revenus dans ma mémoire.
    Ce 17 octobre, cela faisait un an que j'avais été opérée pour la première fois. Une journée entière en salle d'opération.

    De ce fait, je me suis remémoré toute la souffrance que j'avais pu endurer, celle-ci est restée ancrée en moi et je pense que jamais je ne pourrais oublier, ni l'écarter, c'est comme si je la vivais encore ce mercredi. Cette torsion dans le ventre, dans le corps, inimaginable, inexplicable, et bien « hier », elle me harcelait de nouveau, comme une punition, un châtiment.

    Si bien qu'en un an, la nourriture me fait encore défaut, lorsque j'avale, j'ai l'impression que ce mal va me revenir. Et je ne me tiens à presque rien pour vivre, juste ce qu'il faut pour que je ne sombre pas et que l'on ne doive pas me remettre à l'hôpital.

    J'ai pu aussi constater que durant toute cette année personne n'a jamais voulu comprendre ma situation de « souffrance ».

    Si ces personnes auraient eu mon corps ne fut-ce qu'une demi-heure !!
    Là, ils auraient pu imaginer et de ce fait moins me critiquer. Mais M'aider.

    Je sais que beaucoup d'entre vous diront, pourquoi remémorer ce passé ? Vis...



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  • De son album:"Enfadolescence" Serge Lama , Alice Dona 1978

                
                        "Et puis on s'aperçoit."


    Dès lors que l'on peut faire quelque chose de son histoire, on grandit.

    C'est à dire que l'on accepte notre "subjectivation" du monde (c'est un processus particulièrement marqué à l'adolescence, l'âge ou on s'affirme).D'avoir un regard personnel sur le sujet et  du coup, de pouvoir être créatif.

    Car grandir, c'est prendre en main sa vie plutôt que d'être maitrisée par "elle".

     

     


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