• (photo perso saxo)


    Aujourd'hui c'est mardi Gras

    Me « déguiser » en Monstre afin de chasser tous les démons.
    - Ceux qui me hantent le jour, comme la  nuit.
    - Ceux qui me perturbent, me disputent.
    - Ceux qui me donnent maux et souffrances.
    - Ceux qui me font sangloter et pleurnicher....


    TOI !!
    Qui te permet de me toucher ? Me faire mal ?
    Oui j'ai la force en moi, je dois être plus forte que moi-même, que toi et les autres.
    J'ai décidé que plus personne ne me fera souffrir, je n'en ai plus envie.
    Telle est ma décision.

    Seulement, que la « force » soit avec MOI.

     

    Et ne pas oublier !!

    "Quelques gaufres à la rigueur, histoire de se rappeler ce mardi-Gras, quel carnaval!!"

     





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  • (photo perso saxo)



    Vue sur Gare ...

    De notre nouvel appartement, on peut apercevoir : la Gare. C'est là que notre ami Topo' prend son train tous les matins. Comme cela est facile pour lui. Juste à traverser la rue et hop !!! Dans le train. C'est cool pour lui; même moi je peux le voir monter.

    Et ne croyez pas que qui dit « gare » dit « bruit », et bien non il y fait d'un calme !!

    C'est impensable et pourtant c'est la stricte vérité.

    Derrière se situent les chambres et là, aucune voiture ne passe, c'est une école, un « collège », donc la nuit et les vacances, aucun « bruit ».
    Et je parviens donc à y faire de bonnes nuits malgré le changement de domicile, je dirais même plus ... j'y dors Mieux.

    Enfin ... je parviens à me reposer.


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  • (photo perso saxo)


    Pour changer...

    Histoire de rigoler une fois en ce dimanche ensoleillé, je vais vous raconter une petite anecdote.
    Hier, ...
    ... notre WC de l'appartement a fait des siennes.

    Déjà, le matin, en allant faire son petit besoin quotidien, mon ami, en tirant la chasse, me signale que l'évacuation était très difficile. « Ah bon ! » , me suis-je dis, sans plus, sans y prendre trop attention.
    Moi-même suis allée dans ce lieu, mais pour un simple petit « pipi » ;et là, en effet, je pus constater avec consternation en tirant la chasse, que l'eau avait bien du mal en effet à s'écouler.

    Je  me suis empressée de téléphoner au plombier pour un dépannage « urgent » ; seulement, en ce samedi, son travail étant très chargé, il ne put me répondre qu'il ne viendrait que lundi matin. Sans trop d'inquiétude, ...nous nous sommes dit « On fera attention ! ».

    Entre temps, le soir, j'avais invité mon frère ainsi que sa copine à venir nous rendre visite, (elle devait nous apporter une table, garnitures de décoration et autres,..) d'où une crêpe-party fut improvisée.
    Ceci dit, ne l'ayant pas avertie de ce petit problème, elle s'en est allée aux toilettes et, bien sûr, comme par hasard, quand il ne le faut pas, ...a du faire sa petite commission !! Et là !! Catastrophe !!

    Plus rien ne s'écoulait.

    Donc, en essayant maintes et maintes fois après leur départ (en rigolant, n'empêche !), notre WC était bouché.

    Mais le plus beau du jeu, ce matin eh bien devinez ??
    Alors, comme deux malheureux, nous avons dû traverser le chemin pour aller en face et, et, et oui...dans les toilettes de la gare.
    Je ne vous dis pas quelle rigolade, on en était tordu. Que voulez-vous,  pas de plombier le dimanche...  et le proprio en vacances !!

    Brefff... une manière comme une autre de débuter et de se marrer, cela change de mes pleurs quotidiens.




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  • Suite aux dires de plus en plus frappant de « Natasha »,
    je vais essayer d'y répondre franchement car je ne crois pas qu'elle ait bien compris ce qu'il se passait réellement chez moi, dans ma vie .

    1) je connais mon mari depuis la maternelle, il y était à l'école, dans la classe de mon frère ; nous avons grandis ensemble et ce jusqu'à 12 ans. Ensuite, étant toujours l'ami de mon frère, mon mari venait couramment chez nous. Ma mère et mon père l'ont toujours bien accueilli et est aussi devenu pour eux un fils. Ses parents à lui étant plus vieux de 20 ans des miens, et lui étant le dernier d'une famille de 7 enfants, il a été mis de côté, donc aucun amour maternel à son égard. D'où il se sentait bien chez nous. On habitait à peine à 1 kilomètre l'un de l'autre.

    2) Un jour en grandissant, un peu avec l'aide de mon frère, on s'est mis à sortir et à s'aimer. J'avais à peine 16 ans et moi ce que je voyais c'était pouvoir sortir, comme tout ado. Et comme mes parents l'adoraient, tout de suite, ils ont accepté. Seulement nous, dans la famille, mes parents ont toujours dit : vous avez un ami, c'est bien mais n'oublie pas, il n'en rentrera pas deux !! (Ceci pour dire que du moment que l'on avait choisi de sortir avec un garçon, on était obligé de s'y tenir. ) J'ai eu de la chance, il est très gentil.

    3) Un jour ma mère, étant donné que l'on se connaissait déjà depuis tout un temps et que l'on sortait depuis « quatre ans » ensemble, à décidé de nous marier. Je n'étais pas tout à fait d'accord sur ce sujet, j'aurais bien voulu attendre encore une année, mais pas le « choix » !
    Alors je me suis retrouvée mariée à 19 ans et demi, lui en avait 23. (Trop jeune je crois, mais !!)

    4) 9 mois plus tard, mes parents ont trouvé une maison à côté de leur porte et nous ont suggéré et surtout insisté sur le fait que l'on devait l'acheter. (Ce que l'on a fait) Maison délabrée, sans eau ni électricité. Beaucoup de travaux ont été effectués, et ce durant 20 ans, et encore, elle n'est pas finie.

    5) Entre temps j'ai eu un enfant dans l'année. Belle petite fille que nous avons choyée et gâtée. (J'avais a peine 21 ans). Un autre est venu se rajouter trois ans plus tard, un garçon. Seulement là ont commencé tous nos problèmes. L'enfant est venu au monde à 27 semaines et n'était quasi pas viable à l'époque !! (Ben oui, il vient d'avoir 19 ans). Nous avons eu des moments très durs(mais il est là et c'est un beau garçon).

    6) Pour que cet enfant vive, j'y ai passé 14 ans de ma vie à son chevet. (J'en passerai les détails) Mon mari s'occupait de la petite, que je voyais à peine, ma petite « reine » que j'avais le sentiment d'abandonner, mais je n'en avais pas le choix. Dans tous ces malheurs, eh bien oui, j'ai toujours travaillé. Besoin de beaucoup d'argent pour soigner l'enfant.

    7) Entre temps, lorsque lui s'est porté mieux, eh bien ce fut mon tour. J'ai perdu encore des jumeaux, ainsi qu'un autre enfant. Chose que je n'ai toujours pas digérée. Et maintenant c'est moi la grande malade, la maman qui ne peut plus tout assumer. (L'handicapée à tort)

    8) Ceci pour dire que mon mari et moi-même n'avons pas été gâtés du tout dans notre vie de couple. Entre les hôpitaux et notre travail, nous n'avons pas eu le temps de nous comprendre et de nous construire en tant qu'amoureux, mais nous étions plutôt amis. Nous avons toujours partagé les tâches et nous nous sommes toujours bien entendus.

    9) Maintenant, moi, je craque, oui... et mon mari de même. D'où la décision de se séparer, pour que chacun d'entre nous deux puissent retrouver un peu de joie et de bonheur. Les enfants sont adultes et devraient comprendre, mais je sais qu'il est dur pour eux de voir leurs parents se séparer. Normal, on a tellement fait pour eux.

    10) Nous nous séparons, mais nous ne nous déchirons pas, du contraire, vous direz bizarre !! Et bien non, nous restons amis, comme nous l'avons toujours été, car notre vie a été basée plus sur une histoire d' "Amitié" que d'"Amour".

    11) Enfin pour une fois, mes enfants et leur papa retrouvent leurs repères. Mon fils est même presque enchanté, sauf que ma fille, elle, la « Gâtée » de son papa, a un peu plus de mal. Pourtant, elle à 23 ans et à connu deux amours de trois ans chacun. (Un amour qui est resté chez moi durant 3 ans, que j'ai pris aussi pour mon fils) mais qui s'est cassé. J'en ai eu très mal au cœur. Ici dernièrement, elle a vécu avec un autre amour de trois ans et ici de nouveau, la cassure et le retour à la maison. Point facile de revivre avec sa fille qui est devenue « femme » et qui a ses opinions, ses envies et qui veut mettre son territoire dans notre vie. Seulement c'est ma fille et je ne peux lui en vouloir (mais très dur à accepter).

    12) Alors Natasha, quand je demande un peu de liberté, c'est pour enfin pouvoir me retrouver car moi aussi je n'ai fait que souffrir et je me dois d'essayer de revivre tant qu'il en est encore temps pour moi. Ma vie ne tient qu'à un fil, je ne sais jamais ce que sera demain pour moi, suite à ma maladie et mon handicap. Et je m'enfuis pour ne plus les faire souffrir.

    13) Alors comme tu le dis si bien !!
    Si moi je suis « nounouille » ??

    14) Tout le monde n'a pas la chance que tout « coule de source », avec des parents riches et aidants...
    Nous, « mon mari et moi », tout ce que nous avons acquit et fait pour nos « enfants » a été fait par nous deux et sans aide de personne. (Nettoyage, repassage, argent, remplacement près du petit à l'hôpital,...) Mais je ne regrette rien, si c'était à refaire je le referais ; de plus, je n'ai pas de merci à donner à Personne.


    Alors, chère Natasha !!! (Pourquoi cette violence ici chez moi ?).




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